Le rez-de-chaussée

Les quatres piliers intérieurs “organisent le centre de la structure et situent l’espace familial du salon de musique, hommage à la mère dont le piano semble commander le croisement orthogonal des axes et de la queue de l’abside occidentale.”
(Jacques Gubler, professeur du Département d’architecture de l’EPFL, revue ARCHITECTURE, 15.11.1987)

L’ouverture des vantaux vitrés placés entre les piles centrales définit un espace libre d’un seul tenant (3×14 m) que le père de l’architecte appelait “le transept de la cathédrale”.

En 1912, les murs sont peints en blanc, à l’exception du vestibule d’entrée, de la bibliothèque et du petit salon, revêtus de jute, et de la chambre de Charles-Edouard (à l’étage), peinte en jaune. La porte reliant la bibliothèque au salon est murée peu de temps après. Le salon reçoit alors un papier peint à motif floral, qui sera réimprimé en 2005 sur la base de fragments retrouvés.

Les sols sont recouverts de linoléums de différentes couleurs (ils ont été en partie restaurés); dans les couloirs, à la cuisine et dans les salles d’eau, se trouvent des carreaux bleus et  blancs. Les carreaux du vestibule d’entrée sont blancs et noirs.

Photo par Eveline Perroud, travaillée par Peter Habe

Le linteau de la cheminée

La cheminée en céramique est d’origine. Un linteau orné de deux cornes d’abondance et de deux oiseaux (l’un vivant, l’autre mort) et portant la date “1913” surmonte l’ouverture du foyer. Cette œuvre de Charles-Edouard Jeanneret a disparu au cours des années 1990…

Peinture sur faïence blanche, signé daté Ch.E.Jt 1913
2x 23cm x 59.5cm

Toute personne ayant des informations sur la localisation de cet objet patrimonial est priée de prendre contact avec l’association maison blanche, qui respectera son anonymat.